Tore d'application

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En mathématiques et plus particulièrement en topologie, le tore d'application, dit aussi mapping torus ou encore tore de suspension, d'un homéomorphisme f {\displaystyle f} d'un espace topologique X {\displaystyle X} est l'espace produit X × [ 0 , 1 ] {\displaystyle \scriptstyle X\times [0,1]} quotienté par la relation d'équivalence ( x , 1 ) ( f ( x ) , 0 ) {\displaystyle \scriptstyle (x,1)\sim (f(x),0)} .

Propriétés

  • Le tore d'un homéomorphisme de X est l'espace total d'un fibré sur S1, de fibre X.
  • Les tores de deux homéomorphismes f et g de X sont homéomorphes (et même isomorphes, en tant que fibrés) dès que f et g sont conjugués ou isotopes (dans le groupe topologique des homéomorphismes de X, muni de la topologie compacte-ouverte), ou plus synthétiquement : dès qu'il existe un chemin continu (ht)t∈[0,1] d'homéomorphismes de X tel que h1f = gh0.
  • Le tore d'un homéomorphisme f de X est l'espace des orbites de l'action de ℤ sur X×ℝ donnée par n∙(x, y) = (f n(x), y + n).

Exemples

  • Le tore de l'application identité de X {\displaystyle X} est le fibré trivial.
  • Si X = S 1 {\displaystyle X=S^{1}} , le tore de f {\displaystyle f} est le tore T2 ou la bouteille de Klein, selon que f {\displaystyle f} conserve ou renverse l'orientation.
  • Le ruban de Möbius est le tore de l'homéomorphisme [ 1 , 1 ] [ 1 , 1 ] , x x {\displaystyle \scriptstyle [-1,1]\to [-1,1],x\mapsto -x} .

Références

  • (en) William Thurston, « On the geometry and dynamics of diffeomorphisms of surfaces », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 19,‎ , p. 417–431
  • François Gautero, Quatre problèmes géométriques, dynamiques ou algébriques autour de la suspension, Habilitation à diriger des recherches, 2006

Articles connexes

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