Michel Dabat

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Michel Dabat
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
14e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 20 ans)
Champ de tir du Bêle (Nantes)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de la Chauvinière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

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Michel Dabat, né le à Paris et mort fusillé le à Nantes, au champ de tir du Bêle, est un résistant français.

Biographie

Michel André Gilles Dabat est le fils d’Alexis Dabat, médecin militaire aux colonies puis médecin-major de Loire-Inférieure, et de Josèphe Fradin de Linière.

Il fait ses études au lycée Saint-Stanislas et à l'école des Beaux-Arts de Nantes. Il devient dessinateur aux Ponts-et-Chaussées.

Au début de l'Occupation, il devient membre du groupe de Marcel Hévin, résistant gaulliste. Dans la nuit du 10 au , Michel Dabat installe, en compagnie de Christian de Mondragon, un drapeau français sur le paratonnerre au sommet d'une des tours de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en réaction à l'interdiction des Allemands de commémorer l'armistice du 11 novembre 1918[1],[2]. Cet acte lui vaut d'être arrêté à la suite d'une dénonciation et condamné à quatre mois d'emprisonnement par le conseil de guerre du .

Désigné comme otage dans le cadre des représailles après la mort de Karl Hotz le , il est fusillé, tout comme quinze autres personnes, le , à l'âge de vingt ans, au champ de tir du Bêle[3]. Marcel Hévin est fusillé au Mont Valérien le même jour. Michel Dabat est inhumé à Saint-Julien-de-Concelles. Sa sépulture ne comporte ni plaque ni lettre, en raison de l'interdiction de toute inscription par les Nazis.

Michel Dabat a été déclaré « mort pour la France »[4].

Galerie

  • Tombe de Michel Dabat au cimetière La Chauvinière à Nantes
    Tombe de Michel Dabat au cimetière La Chauvinière à Nantes
  • Nom de Michel Dabat figurant sur la plaque commémorative du monument des fusillés
    Nom de Michel Dabat figurant sur la plaque commémorative du monument des fusillés

Notes et références

  1. André Perraud-Charmantier, Le Drame du Maquis de Saffré, Éditions du Fleuve, Nantes, , 154 p., p. 19
  2. « Le lycée Saint-Stanislas rend hommage au résistant nantais Michel Dabat », sur Maville.com, (consulté le )
  3. Fiche de l'Amicale de Châteaubriant
  4. Julien Lucchini, Guy Krivopissko, Annie Pennetie, « DABAT Michel, André, Gilles », sur maitron.fr (consulté le ).

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • Julien Lucchini, Guy Krivopissko, Annie Pennetier, « DABAT Michel, André, Gilles », sur fusilles-40-44.maitron.fr.
  • « Michel Dabat écrit à ses parents après son arrestation en mars 1941 », sur archives.loire-atlantique.fr.
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