Johann Gottfried Schnabel

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Schnabel.

Cet article est une ébauche concernant un écrivain allemand et le Saint-Empire romain germanique.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Johann Gottfried Schnabel
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Sandersdorf-BrehnaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
GisanderVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, journaliste, chirurgienVoir et modifier les données sur Wikidata
Plaque commémorative

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Johann Gottfried Schnabel (né le à Sandersdorf près de Bitterfeld en Saxe et mort entre 1751 et 1760) est un écrivain allemand, connu pour son roman L'Île de Felsenbourg (Insel Felsenburg). Ce livre, dont la première partie parut en 1731, connut en Allemagne un très grand succès, sans que le véritable auteur en fût connu. Schnabel publia en effet ses œuvres sous le nom de plume de Gisander[1]. C'est seulement à la fin du XIXe siècle, en 1880, qu'un spécialiste d'histoire littéraire établit que Gisander n'était autre que Johann Gottfried Schnabel.

Orphelin de père et de mère très tôt, Johann Gottfried Schnabel fut confié à son grand-père, pasteur. Il fit ses études au collège de Halle, puis devint apprenti barbier. Chirurgien militaire, il participa à la guerre de succession d'Espagne en Hollande, sous les ordres du Prince Eugène de Savoie. Redevenu barbier, il se maria en 1721 à Querfurt et s'établit à la principauté de Stolberg. Il devint "domestique", puis "agent" à la Cour du comte de Stolberg. Sa femme mourut en 1733 après avoir eu quatre enfants. Après avoir fait paraitre en 1731 un premier tome de L'ile de Felsenbourg, il en fit paraître un second en 1732. Les dernières parties de son livre furent publiées en 1744. Il écrivit aussi un roman léger, à la manière de Boccace, Le cavalier perdu dans le Labyrinthe de l'amour, paru en 1738 anonymement[2].

Notes et références

  1. Johann Gottfried Schnabel : L'île de Felsenburg sur le site Vers les îles, bibliothèque insulaire virtuelle
  2. Informations tirées de la postface Michel Trémousat à L'ile de Felsenbourg
  • J.G. Schnabel, L'ile de Felsenbourg, traduit de l'allemand par Michel Trémousat, auteur d'une postface, Fayard, 1977. (ISBN 978-2213599182)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Japon
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Suède
    • Norvège
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • The Encyclopedia of Science Fiction
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • icône décorative Portail de la littérature